L’OBJECTIVITÉ DE LA SCIENCE DU DROIT A L’ÉPREUVE DU REFUS KELSENIEN DE SYNCRÉTISME DES MÉTHODES.
"La question de l’objectivité est l’un des problèmes premiers de toute science. Premier en chronologie, puisque ce critère est l’une des raisons d’être de la science en tant que telle.
Premier en importance, puisque la finalité de la science, et ce, qu’elle soit une science de la
nature ou une science humaine, est d’apporter, par le biais d’une méthodologie élaborée au
préalable, et sur un objet prédéterminé, une connaissance accrue et dite objective.
Dès lors apparaît que la question de l’objectivité de la science doit être appréhendée comme
une question centrale de l’épistémologie envisagée comme méthodologie de la connaissance
scientifique. Toutefois, nous devons soulever pour résoudre cette question deux autres questions préalables, l’une d’ordre ontologique, l’autre d’ordre gnoséologique. La première
correspond à la détermination de l’objet de la science en question, la seconde s’intéresse à la
façon dont cet objet se présente au sujet épistémique. Aussi, la question de l’objectivité
correspond à la question de l’objet de connaissance possible2. En effet, toute science se
détermine d’abord par l’objet qu’elle se propose de préciser, puis par la méthode qu’elle
entend développer pour identifier, caractériser puis représenter cet objet qui se donne à elle.
Notre présente étude s’intéresse à l’objectivité de la science du droit. Il apparaît nécessaire de
préciser, si tant est que cela soit possible, cet objet « droit », ce concept de droit et cette notion
de science du droit."
Alexandre PARIS
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